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Pour faire face à la crise : Ensemble, construisons le monde d’après.

Il n’y a pas de mots assez forts pour qualifier la période que nous devons affronter. Jamais une pandémie n’aura causé autant de dégâts humains, sociaux et économiques. Cette crise a révélé et amplifié les failles d’un système et les inégalités qu’il génère depuis des siècles, ainsi que l’amateurisme et l’incurie de certains gouvernements qui ont abandonné les populations face à la maladie.

 

Alors que nous sommes encore dans l’incertitude quant à un possible retour de la pandémie, la catastrophe sociale est bien réelle. Les chiffres sont affolants. Dans ses nouvelles pré- visions financières rendues le 18 juin, l’Unédic, prévoit que la France va détruire 900 000 emplois d’ici fin 2020 (300000  en  Île-de-France) et comptera 630 000 chômeurs indemnisés de plus. Dans les faits cela représentera au total un million de chômeurs supplémentaires, qui ne seront pas tous indemnisés.

 

Ce sont aussi les jeunes qui vont subir de plein fouet les dégâts de l’épidémie sur l’emploi : En septembre, environ 700.000 jeunes entreront sur le marché du travail

 

Dans cette période, Medef et grands patrons se mettent à rêver de leur jour d’après. Un monde toujours plus injuste : Fin des 35h00, travail gratuit, confiscation des RTT et des jours de congés au profit de l’entreprise, ils vont jusqu’à réclamer de nouveaux cadeaux tout en versant les dividendes aux actionnaires !

 

Aucun dividende ne doit être versé aux actionnaires ! Ils doivent être réinjectés dans les

 

entreprises pour assurer la pérennité de celles-ci et donc de l’emploi. Toutes les énergies doivent être mobilisées pour bâtir un nouveau système social et économique.

N’oublions pas que sont les salariés les plus dénigrés, les plus mal payés qui nous ont fait tenir ! Ce ne sont pas de médailles dont ils ont besoin mais l’augmentation du SMIC et des salaires, la réduction du temps de travail à 32h00 pour relancer l’emploi …

 

Pendant le confinement, la main sur le cœur,  le Président de  la  République  avait  annoncé dans une déclaration solennelle, face à la Nation, l’esquisse de grands changements : Annulation de la dette des pays du tiers monde, garantir notre indépendance financière,  rebâtir une indépendance agricole, sanitaire, industrielle et technologique française. Cela passerait par un plan massif pour notre santé, notre recherche, nos aînés, entre autres, la possibilité  de planifier, la sobriété carbone, la prévention, la résilience qui seuls peuvent permettre de faire face aux crises à venir. Chiche ! C’est précisément ce que de nombreuses organisations, dont la CGT, réclament depuis des décennies. Nous saurons faire en sorte que ces paroles ne se perdent pas dans le vent. Nous sommes prêts à les imposer, par la mobilisation, par la lutte !

 

Nous avons besoin d’une économie qui n’a pas pour objectif premier la rémunération des actionnaires mais l’investissement dans nos outils industriels, nos transports, nos ser- vices publics pour les moderniser, les développer pour répondre aux besoins de la population, créer des emplois et améliorer les conditions de travail.

 

En premier lieu les rapports économiques et sociaux, en recréant de l’emploi par la relocalisation et la nationalisation définitives de toutes les entreprises stratégiques et en priorité du secteur de la santé. De remettre en cause les politiques publiques et industrielles. Renforcer les services publics, augmenter les salaires en répartissant plus justement les richesses créées par le travail aux salariés, de cesser les attaques contre le droit du travail, de retirer définitive- ment les réformes anti sociales dont la réforme des retraites, de gagner une véritable égalité entre les femmes et les hommes.

 

Urgence sanitaire, urgence climatique, urgence sociale : Cette catastrophe sanitaire nous montre bien qu’il faudra dorénavant faire des choix en rupture avec les politiques actuelles. Ce sont bien des décennies de politiques d’austérité qui ont amené la crise sanitaire, économique et sociale que nous subissons ! Il n’y a pas d’avenir dans ce capitalisme qui exploite sans retenu le vivant et la matière allant jusqu’à mettre en danger la pérennité même de la planète.

 

L’heure est à la mobilisation pour construire un nouveau futur, social, féministe et écologique.

Nous y sommes prêts !

 

Nous vous donnons déjà rendez vous le 17 septembre

pour une rentrée placée sous le signe de la lutte !

 

 

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