Plusieurs milliers de manifestants ont défilé, hier, 14 juillet, à l’appel des URIF CGT, Solidaires et FSU.

Ce sont les derniers de cordées, les premiers de corvées, qui ont défilé, hier, de la République à la Place de la Bastille pour exprimer leur colère après la remise symbolique de médailles aux soignants par le président de la république.

Après un changement de premier ministre et la constitution d’un nouveau gouvernement très libéral, la signature du Ségur de la santé par les organisations syndicales, à l’exceptions de la CGT et de solidaires et « l’hommage » du chef de l’état, le constat reste le même : La politique de démantèlement des services publics reste inchangée.

Malgré quelques annonces, la casse de l’hôpital public se poursuit, La revalorisation des salaires des soignants ne compense pas le blocage sur plusieurs années, pas plus que les embauches « promises » ne compensent pas l’hémorragie de postes sur les trois dernières années…

La cérémonie du 14 juillet n’a été, cette année, qu’une vaste opération de communication pour faire avaler aux françaises et aux français une politique porteuse de régressions sociales sans précédent.

La feuille de route de notre nouveau premier ministre ne fait que nous confirmer dans notre volonté de mobiliser les salarié-e-s et usagé-e-s.

Alors que le CAC 40, en 2019, enregistre ses meilleurs résultats depuis 20 ans (49,2 milliards sous forme de dividendes- source les Echos) et progresse de plus de 26% en un an.

Il est temps de porter de vraies propositions modernes, justes, sociales : SMIC à 1800 euros, revalorisation de tous les salaires, temps de travail hebdomadaire à 32 heures, développement des services publics de santé, de la culture, de transports…

Dès à présent, préparons une journée d’action interprofessionnelle décisive le jeudi 17 septembre !

Le 15 juillet 2020.